À Éric
Une grande et belle âme s'en est allée.
Une âme pure et droite, limpide et propre comme un cristal
Une âme pure et droite, limpide et propre comme un cristal
A commencé son long voyage sur l'océan d'éternité.
Un fils, un compagnon, un frère, un ami a quitté,
Un fils, un compagnon, un frère, un ami a quitté,
Un peu trop vite et beaucoup trop tôt, le monde des mortels ,
Pour rejoindre les rivages du monde des âmes
À la rencontre de l'esprit de ses ancêtres.
Que les vents qui portent sa barque lui soient favorable
Que les vents qui portent sa barque lui soient favorable
Et qu'il accoste sans encombre aux divins rivages.
Que la peine et les larmes versées deviennent bonheur
Que la peine et les larmes versées deviennent bonheur
Et pétales de roses car nous savons
Qu'il trouvera la félicité et le bonheur loin de nous,
Mais qu'il sera à jamais à nos côtés dans l'adversité et le malheur.
Tu vas nous manquer mais nous te savons bienheureux
Et cela atténue grandement notre peine.
Ton rire n'éclatera plus au grand soleil
Mais il restera à jamais dans nos cœurs,
Et nous nous le rappellerons dans les moments difficiles.
Nous n'entendrons plus dire ton nom,
Qu'il trouvera la félicité et le bonheur loin de nous,
Mais qu'il sera à jamais à nos côtés dans l'adversité et le malheur.
Tu vas nous manquer mais nous te savons bienheureux
Et cela atténue grandement notre peine.
Ton rire n'éclatera plus au grand soleil
Mais il restera à jamais dans nos cœurs,
Et nous nous le rappellerons dans les moments difficiles.
Nous n'entendrons plus dire ton nom,
Gravé à jamais dans la pierre du tombeau,
Ni ne verrons plus, au coin de la rue,
Ta grande silhouette et ton beau visage,
Mais tu marchera encore longtemps à nos côtés
Et nous évoquerons souvent ta mémoire.
« Comme
on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En
sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de
sa vive couleur,
Quand
l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose ;
La
grâce dans sa feuille, et l'amour se repose,
Embaumant
les jardins et les arbres d'odeur ;
Mais battue ou de pluie, ou
d'excessive ardeur,
Languissante
elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi
en ta première et jeune nouveauté,
Quand la Terre et le Ciel
honoraient ta beauté,
La
Parque t'a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois
mes larmes et mes pleurs,
Ce
vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin
que vif et mort ton corps ne soit que roses. »
Pierre
de Ronsart