.... Isidore MARIO dit "DOROU" (1874-1958)....: 2010

dimanche 10 octobre 2010

tristesse

3 décès dans les villages:
Mon cousin Pierre MARIO dit "Pierrot de Rouagne" est mort. Il est allée rejoindre son frère Titin et sa compagne Henriette dans la terre du cimetière de La Bolline Valdeblore .
Mon autre cousin Maxime BORGOGNO de La Roche, s'en est allé lui aussi des suites d'une terrible maladie.
Une figure du Valdeblore des années 70, ancien directeur du Chalet Le Tyrol à Saint-Dalmas, Aldo VERGOBI, est mort lui aussi.

vendredi 3 septembre 2010

merci aux pompiers volontaires de Valdeblore

le 24 août dernier je passais les doigts dans la lame de ma faucheuse. Bilan 2 doigts de la main gauche abimés et nécessité de descendre à Nice pour traiter la blessure. Donc le médecin capitaine Gomez da Rosa m'expédie aux urgences de la clinique Saint-Georges. Je suis pris en charge par 3 pompiers volontaires: Nathalie et ses 2 collègues pompiers volontaires. descente un peu difficile en raison des virages. Je gerbe l'eau que je venais de boire.. mille excuses mais j'ai la tête qui tourne ! Arrivée à la clinique dans la soirée...merci à vous tous pour vos qualités humaines ! bises à Nathalie.

dimanche 25 juillet 2010

Fermeture de la station service de La Bolline ?

Dans une communauté villageoise, la perte d'un commerce ou d'un service est immanquablement un drame. Oh, bien sur, un petit drame à première vue ! Mais en réalité lorsque le bistrot ferme au décès de la patronne, lorsque la vieille épicière vend et que l'épicerie est transformée en résidence secondaire ou lorsque la boulangerie baisse ses grilles pour la dernière fois, la métamorphose du village commence. Les rues s'endorment, la léthargie s'empare des vieilles maisons centenaires... la vie s'en va lentement, sans bruit, à petits pas ... Telle grand'rue bruyante et joyeuse devient une rue vide, morne et silencieuse comme un cimetière que l'on parcourt rapidement en rasant les murs. Plus de lumière aux fenêtres, plus de rires étouffés derrière ces vitres éteintes, plus de cris d'enfants jouant dans les ruelles sombres, rien que le silence, rompu de temps à autre par la lueur et le son d'un téléviseur...

Et la station service, là dedans me direz-vous ?...Imaginez vous dans un de ces petits villages de montagne à une soixantaine de kilomètres d'un ville importante, privé des services quotidiens que peut rendre un gérant de station service: la bouteille de gaz à changer, la roue à gonfler, le mélange à 4% pour la tondeuse ou pour la tronçonneuse, la petite panne réparée dans la minute, le stère de bois de chauffage coupé à la bonne mesure, sans compter le crédit gratuit en attendant la fin du mois... oui, vous savez bien, l'ardoise !

Imaginez-vous privé de ces services de proximité, obligé d'aller au village d'à côté, c'est à dire à 18 à 20 km, à condition de ne pas être en panne sèche, pour remplir des jerrycans de carburant à stoker (...)"Le stockage de carburant pour un non professionnel est toléré seulement pour l’usage des tondeuses, tronçonneuses, mini groupes électrogènes, réserve en cas de panne, etc… Le carburant doit être contenu dans un récipient adapté comme un jerrycan et la quantité stockée ne doit pas dépasser 20 litres. Il est interdit de transporter du carburant sauf en cas de dépannage urgent où un jerrican de 5 litres maximum peut être acheminé." Hé oui, 20 litres maximum ...vous voyez ça d'ici, 4 voyages pour réussir à stoker 20 litres. L'hiver, je vois ça d'ici, une demi heure de route aller-retour sous la neige, pour trois fois rien...
Bien entendu le patron n'était pas toujours de bon poil, la note pas toujours au goût du client, la réparation pas toujours au top ... mais il était là et c'était bien utile quand on était dans la merde ! Voilà, la station va fermer, le rideau va tomber, la séance est terminée... c'était la dernière séance ... Au secours !!!